Interview Bayo Vakoum, attaquant des Éléphants de Côte d’Ivoire : "Nous avons besoin du soutien du peuple ivoirien"

À quelques jours de la double confrontation face au Burundi et au Gabon, décisive pour la qualification à la Coupe du monde 2026, l’attaquant des Éléphants Bayo Vakoum s’est confié. L’ancien joueur de Toulouse, aujourd’hui sociétaire du Watford FC en Angleterre, évoque les objectifs de la sélection, l’intégration des jeunes appelés par le coach Emerse Faé, et lance un appel aux supporters ivoiriens.

Les Éléphants vont affronter le Burundi et le Gabon dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Quels sont vos objectifs pour ces deux rencontres ?

Bayo Vakoum :
Notre objectif est simple : gagner les deux matchs. Le premier, à domicile contre le Burundi, est déjà très important. Ensuite, il y a le déplacement au Gabon qui sera déterminant, car les deux équipes sont actuellement au coude à coude dans le groupe. Ce sont donc deux matchs décisifs pour notre qualification.

De jeunes joueurs ont été sélectionnés par le coach Emerse Faé. Comment, en tant qu’ancien, contribuez-vous à leur intégration ?

Bayo Vakoum :
Je connais déjà certains nouveaux, comme Bazou, que j’ai côtoyé lorsqu’il évoluait à l’ASEC. C’est un très bon joueur, un garçon talentueux. D’autres, je les découvre au fur et à mesure. Ce sont de jeunes talents prometteurs qui vont nous apporter beaucoup. Ils vont aussi apprendre de l’expérience des anciens. Je suis très content pour eux, et nous faisons tout pour faciliter leur intégration dans le groupe.

Deux matchs cruciaux vous attendent, à Abidjan puis à Franceville. Qu’attendez-vous concrètement des supporters ivoiriens ?

Bayo Vakoum :
Nous avons besoin du soutien de tout le peuple ivoirien. J’invite tous les supporters à venir nombreux au stade Félix Houphouët-Boigny pour nous pousser. Leur énergie et leurs encouragements seront essentiels pour nous transcender. Avec eux derrière nous, nous espérons aller chercher la victoire et décrocher ce ticket pour le Mondial.

Noah Djédjé