Racisme et violence : La FIF vole au secours de Jérémie Boga

La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a réagi avec vigueur à la suite de l’agression dont a été victime l’international ivoirien Jérémie Boga, dimanche 30 novembre 2025, après la défaite de l’OGC Nice face à Lorient lors de la 14ᵉ journée de Ligue 1. L’attaquant ivoirien, pris à partie par des individus se réclamant du club niçois, a été la cible d’insultes racistes et d’attaques physiques, un incident qui a immédiatement suscité l’indignation dans le monde du football.

Dans un communiqué officiel, le Président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, ainsi que son Comité Exécutif, ont « condamné avec la plus grande fermeté » ces actes qu’ils qualifient d’« inqualifiables et intolérables ». La Fédération exprime son soutien total au Champion d’Afrique 2023, qui a par ailleurs obtenu une incapacité totale de travail consécutive à cette agression.

La FIF salue également la décision du joueur de porter plainte, estimant qu’il s’agit d’une démarche nécessaire pour faire reculer l’impunité et responsabiliser les auteurs de tels actes. « Nous assurons Jérémie Boga de notre solidarité dans cette épreuve difficile et appelons à l’union pour garantir la protection et l’intégrité physique des acteurs », souligne la déclaration du président Diallo.

Pour l’instance dirigeante du football ivoirien, cet incident rappelle l’urgence de renforcer la lutte contre les violences et le racisme dans les stades. Elle réaffirme ainsi son engagement à défendre les valeurs fondamentales du sport : respect, équité, sécurité et solidarité. « Ces comportements n’ont aucune place dans notre football », insiste la FIF, qui rappelle que le fair-play doit demeurer l’un des piliers essentiels du jeu.

Alors que Jérémie Boga poursuit sa convalescence, la communauté sportive ivoirienne se mobilise pour lui témoigner son soutien. À moins de deux mois de la CAN 2025, ce message d’unité et de fermeté apparaît comme un signal fort envoyé à tous les acteurs du football : la lutte contre le racisme et les violences doit rester une priorité absolue.

Noah Djédjé