Mondial U17 : préparation mitigée pour les Éléphanteaux à Dubaï, entre doutes, forfait et espoirs
En stage à Dubaï depuis le 19 octobre dans le cadre de leur préparation pour la Coupe du monde U17, les Éléphanteaux n’ont pas rassuré lors de leur série de matchs amicaux. En trois rencontres disputées, la sélection ivoirienne n’a enregistré aucune victoire : deux défaites face à l’Ouzbékistan (0-2) puis au Paraguay (2-4), et un match nul contre l’Indonésie (0-0). Un bilan inquiétant pour une équipe pourtant ambitieuse après sa médaille de bronze décrochée lors de la CAN U17 2023 au Maroc.
Ces résultats décevants ont mis en lumière certaines fragilités, notamment au niveau de la cohésion défensive et de l’efficacité offensive. Interrogé après le dernier match, le sélectionneur Bassiriki Diabaté a tenté de relativiser : « L’objectif principal de ces rencontres était d’évaluer le groupe, d’identifier nos manques et d’apporter les corrections nécessaires avant le début du tournoi. Les matchs amicaux ne sont pas une finalité, mais un laboratoire de travail ». Le technicien ivoirien reconnaît toutefois qu’il reste « des réglages urgents à opérer » pour hisser le niveau de jeu au standard mondial.
Comme si ce bilan sportif ne suffisait pas, la sélection a enregistré un coup dur de dernière minute. Le défenseur central Ilias Barou Sangaré, révélation du tournoi TIDA 2024 et joueur de Lanfiara d’Attécoubé, a déclaré forfait pour blessure à la veille du départ pour le Qatar. Pour le remplacer, le staff a fait appel à Vaboué Doumbia, latéral droit de l’ASEC Mimosas, déjà présent lors de la CAN U17. Sa polyvalence – capable d’évoluer à droite comme dans l’axe – devrait apporter un peu de stabilité à un secteur défensif encore hésitant.
La délégation ivoirienne est désormais installée à Doha, où elle peaufine sa préparation avant son entrée en lice le mardi 4 novembre face à la Suisse (12h30). Placée dans un groupe relevé, la Côte d’Ivoire devra montrer un tout autre visage pour espérer franchir le premier tour. Malgré une préparation contrastée, le groupe affiche un état d’esprit combatif. Plusieurs cadres, dont le capitaine Konaté, appellent à « l’unité et à la concentration » pour faire oublier les doutes.
Portés par l’espoir de confirmer la réputation de pépinière du football africain, les jeunes Éléphanteaux savent qu’ils joueront gros lors de cette Coupe du monde : redorer l’image du football ivoirien de formation, mais surtout prouver qu’une génération dorée est en train d’éclore.
Noah Djédjé
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