Ligue des champions : Les véritables raisons de la déroute du Real face à Arsenal

Le Real Madrid a été méconnaissable. Battus 3-0 à l’Emirates par un Arsenal discipliné et conquérant, les Merengues ont sombré dans un quart de finale aller à oublier. Mais au-delà du score, cette défaite soulève plusieurs failles profondes dans l’approche madrilène.

Un plan de jeu flou et mal exécuté
Face à une équipe d’Arsenal bien en place, le Real Madrid a manqué de clarté dans son animation offensive. Trop stérile dans la possession, trop lent dans les transmissions, le trio Mbappé–Bellingham–Vinícius a été privé d’espaces et d’occasions franches. Carlo Ancelotti n’a pas su adapter son système face au pressing coordonné des Gunners.

Une fragilité au milieu de terrain
Le Real a perdu la bataille de l’entrejeu. Sans un Toni Kroos dominateur, le duo Modrić–Tchouaméni a souffert face à l’activité constante de Declan Rice et à l’impact physique d’Arsenal. Résultat : les Madrilènes n’ont jamais pu dicter le tempo.

Une défense dépassée
Les absences de Rüdiger ou d’Alaba se sont fait ressentir. Entre placements approximatifs et manque de vitesse dans les duels, la défense centrale n’a pas tenu la distance face aux projections rapides des Anglais. Sur coups de pied arrêtés, la passivité madrilène a coûté cher, notamment sur les deux coups francs de Rice.

Manque de rébellion et de leadership
Ce qui interpelle, c’est le manque de réaction. Même mené, le Real n’a jamais semblé en mesure d’inverser la dynamique. Aucun vrai sursaut d’orgueil, aucun leader ne s’est élevé pour sonner la révolte. Un contraste saisissant avec l’ADN habituel du club en Ligue des champions.

Cette défaite est certes lourde, mais elle est surtout révélatrice. Arsenal a su exposer les limites d’un Real parfois trop confiant, trop statique, et sans véritable plan B. Au Bernabéu, il faudra bien plus qu’un exploit : il faudra une transformation.

Mondesire Fidèle