Deux Éléphants sur le toit de la D2 belge avec Zulte Waregem

Abdoulaye Traoré et Agnikoi Eroine, la fierté de Marcory et Koumassi

La saison 2024-2025 de la Division 2 belge (Challenger Pro League) a livré son verdict. Le club de Zulte Waregem, mythique formation du football flamand, a décroché le titre de champion et validé son retour en première division. Dans cette belle aventure, deux internationaux ivoiriens ont été des pièces maîtresses : Abdoulaye Traoré et Agnikoi Eroine.

Abdoulaye Traoré, le roc de Marcory
Né et formé à Marcory, Abdoulaye Traoré incarne la puissance et la solidité défensive. Avec son sens du placement, ses interventions propres et sa capacité à relancer proprement, il a été le pilier de l’arrière-garde de Zulte Waregem. Surnommé "le chapeau" par ses coéquipiers pour son calme olympien même sous pression, Traoré a disputé 28 des 30 matchs de la saison, avec trois buts et deux passes décisives à son actif. Sa régularité et son leadership lui ont valu les éloges de la presse locale et la reconnaissance du public.

Agnikoi Eroine, le maestro de Koumassi
À ses côtés, dans un tout autre registre, brille Agnikoi Eroine, le meneur de jeu aux lunettes iconiques. Originaire de Koumassi, ce milieu offensif est la révélation de la saison. Véritable chef d’orchestre, Eroine a enchanté les supporters de Zulte Waregem par sa vision de jeu, sa technique soyeuse et ses coups de génie. Avec 9 buts et 11 passes décisives, il a été impliqué dans près de la moitié des réalisations de son équipe. Sa capacité à faire la différence dans les moments clés a souvent sorti le club de situations délicates.

L’espoir des Éléphants
Traoré et Eroine représentent aujourd’hui un vivier de talents à suivre de très près pour les sélections nationales. Leur montée avec Zulte Waregem ouvre des perspectives intéressantes, notamment en Jupiler Pro League, où ils auront l’occasion de se frotter à l’élite belge.
Marcory et Koumassi peuvent être fiers : leurs enfants brillent en Europe, tout en portant haut les couleurs de la Côte d’Ivoire.

Noah Djédjé