CAN 2025 : Voici les favoris selon Éric Chelle
À quelques semaines du coup d’envoi de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, prévue du 21 décembre 2025 au Maroc, la pression monte autour des sélections engagées. L’édition s’annonce relevée : jamais les équipes n’ont semblé aussi proches les unes des autres sur le plan technique, tactique et physique. Autant dire que le suspense pourrait durer jusqu’au bout.
Dans une interview exclusive accordée au site officiel de la Confédération africaine de football (CAF), Éric Chelle, actuel sélectionneur du Nigeria, a livré son analyse sur les forces en présence et désigné, selon lui, les principaux prétendants au titre continental. L’entraîneur, ancien sélectionneur du Mali, s’appuie sur son parcours lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire — où il avait atteint les quarts de finale — pour affirmer qu’il possède désormais l’expérience nécessaire pour aller plus loin avec les Super Eagles. Son objectif est clair : « décrocher le titre africain ».
Interrogé sur les équipes les mieux armées pour soulever le trophée, Chelle cite le Maroc, la Tunisie et la Côte d’Ivoire, trois sélections qu’il juge solides, bien organisées et régulières dans leurs performances récentes. Le Maroc, demi-finaliste du Mondial 2022, apparaît comme le favori naturel, surtout à domicile. La Tunisie impressionne par sa constance, tandis que la Côte d’Ivoire, championne en titre, possède une génération en pleine maturité.
L’ancien entraîneur du Mouloudia d’Oran rappelle toutefois que la CAN n’est plus un tournoi à surprises limitées, mais une compétition en constante évolution, où des nations longtemps considérées comme secondaires — Ouganda, Tanzanie, Gambie, Cap-Vert, etc. — progressent à grande vitesse grâce à de meilleurs encadrements techniques et à la professionnalisation des championnats locaux.
Concernant le Nigeria, Chelle se montre ambitieux mais réaliste : « Avec son histoire et la qualité de ses joueurs, le Nigeria doit jouer à hauteur de ses ambitions. » Il s’attend à un premier tour disputé dans un groupe où la Tunisie est en grande forme, l’Ouganda monte en puissance sous Paul Put et la Tanzanie bénéficie d’un championnat local structuré.
Il conclut en rappelant la clé du succès : « Nous pouvons gagner si nous restons unis, solidaires et engagés. La CAN se gagne d’abord dans les têtes, avant de se gagner sur le terrain. »
Une déclaration qui sonne comme un avertissement… et peut-être comme une promesse.
Noah Djédjé
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