
Une bagarre, sept expulsions... Comment le match Wolves – Pistons a viré au cauchemar
Le parquet du Target Center a été le théâtre d’une scène chaotique lors de la rencontre entre les Minnesota Timberwolves et les Detroit Pistons. Une simple faute a mis le feu aux poudres, entraînant une bagarre, sept expulsions et un total impressionnant de douze fautes techniques.
Une tension palpable avant l'explosion
Dès les premiers instants du match, l’atmosphère était électrique, digne des playoffs. Les arbitres ont tenté de calmer les esprits en sanctionnant de manière stricte les contacts rugueux, ce qui n’a pas manqué d'exaspérer les joueurs. Parmi eux, Donte DiVincenzo et Isaiah Stewart s’étaient déjà accrochés, préfigurant un dérapage imminent. Chris Finch, l'entraîneur des Wolves, confiera plus tard : « Vu comment le match se déroulait, il était clair que cela allait finir par arriver. C’était un match trop physique. »
Une étincelle qui met le feu aux poudres
Le début du deuxième quart-temps marque le point de rupture. Naz Reid attaque le cercle et subit une faute de Ron Holland II. Une action a priori anodine, mais dans un contexte aussi tendu, l’intérieur des Wolves réagit violemment. Une altercation s'engage, puis Donte DiVincenzo intervient, mettant de l’huile sur le feu. En quelques secondes, une bagarre éclate, provoquant un attroupement généralisé.
JB Bickerstaff, coach des Pistons, analyse la scène : « Les choses ont clairement dépassé les limites. On a vu un joueur en chercher un autre, et tout le monde s’est mêlé à l’affaire. Nos gars protègent leurs coéquipiers, c’est non négociable. »
Un record de fautes techniques et d'expulsions
Une fois le calme revenu, les arbitres distribuent les sanctions : Isaiah Stewart, Ron Holland II et Marcus Sasser côté Pistons, ainsi que Naz Reid et Donte DiVincenzo côté Wolves, sont expulsés. Mais les sanctions ne s’arrêtent pas là. JB Bickerstaff et Pablo Prigioni, assistant coach des Wolves, ont également échangé des propos houleux et sont à leur tour renvoyés aux vestiaires.
Total : sept expulsions, cinq joueurs et deux coachs ! Un scénario rare, qui rappelle un certain match de mars 2005 où un record similaire avait été établi avec douze fautes techniques sifflées.
Un électrochoc salvateur pour les Wolves
Alors qu’ils étaient dominés jusqu’alors, les Wolves ont utilisé cet incident comme un catalyseur. Galvanisés, ils renversent la situation et s’imposent. Pour Rudy Gobert, auteur d’une performance XXL avec 19 points et 25 rebonds, cette bagarre a changé le cours du match : « Quand un événement comme ça se produit, soit il vous relance, soit il vous détruit. Nous, ça nous a donné un coup de boost. »
Mike Conley renchérit : « Cela nous a réveillé. On déteste perdre des coéquipiers, mais honnêtement, cet incident a tout changé pour nous. »
Malgré la violence de l’incident, les Wolves ont su transformer cette soirée chaotique en une victoire marquante. Un épisode qui restera sans doute gravé dans les annales de la NBA.
Noah Djédjé
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