Afrobasket 2025 : l’Angola décroche sa 12ᵉ couronne continentale à domicile

L’Angola a confirmé son statut de géant du basketball africain en s’imposant brillamment en finale de la 31ᵉ édition de l’Afrobasket masculin, ce dimanche à Luanda. Portés par un public en feu et un Gerson Gonçalves “Dundão” des grands soirs, les Palancas Negras ont surclassé le Mali (70-43) dans une rencontre totalement à sens unique.

Dès l’entame, les Angolais ont imposé leur rythme infernal, étouffant les Aigles maliens qui disputaient leur première finale dans l’histoire de la compétition. Quart-temps après quart-temps, la machine angolaise s’est montrée intraitable aussi bien en défense qu’en attaque. Le Mali, pourtant réputé pour sa solidité défensive, n’a jamais trouvé la solution et a subi l’intensité physique et l’adresse extérieure des Angolais.

Le meneur Gerson Dundão, véritable métronome du jeu, a été l’homme du match, multipliant les pénétrations tranchantes et distillant des passes décisives au bon moment. Soutenu par une équipe compacte et disciplinée, il a permis à l’Angola de creuser rapidement un écart irrattrapable.

Poussé par son public, véritable “sixième homme” de cette finale, l’Angola a prouvé qu’il restait une terre de basketball. Avec ce 12ᵉ sacre continental, les Palancas Negras consolident leur record et confirment leur retour au sommet après quelques années de disette face à la montée en puissance de nations comme la Tunisie, le Nigeria ou encore le Sénégal.

De son côté, le Mali, malgré la lourde défaite, repart grandi de cette édition. Finaliste pour la première fois, le pays a franchi un cap historique et s’impose désormais comme un sérieux prétendant pour l’avenir du basketball africain.
Dans le match pour la troisième place, le Sénégal a décroché la médaille de bronze en dominant le Cameroun, offrant à ses supporters une note positive malgré l’échec en demi-finale.

Avec une organisation réussie, des salles pleines et un sacre angolais à domicile, l’Afrobasket 2025 restera sans doute comme une édition de référence dans l’histoire de la compétition.

Noah Djédjé