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ASEC Mimosas / Julien Chevalier : Une méthode qui ne porte plus ses fruits ?

Le parcours s'arrête ici pour l'ASEC Mimosas. Le club ivoirien a été éliminé de la Coupe de la Confédération africaine ce mercredi soir, à l'issue de la manche retour face à la Renaissance Sportive de Berkane. Battus à l’aller (0-1) à Abidjan, puis défaits sur le même score au retour au Maroc, les Jaune et Noir quittent la compétition sur un cumul de 2-0 en défaveur.

Au-delà de cette élimination, c’est la méthode Julien Chevalier qui suscite aujourd’hui l’interrogation. Depuis six saisons sur le banc de l’ASEC Mimosas, le technicien français peine à faire franchir un cap continental à son équipe. Certes, son bilan national est plus qu’honorable : deux titres de champion de Ligue 1 (2022 et 2023), une Coupe nationale (2023), une Super Coupe Félix Houphouët-Boigny (2023), une demi-finale de la Coupe CAF (2023) et une qualification en quarts de finale de la Ligue des champions.

Mais à mesure que les années passent, la régularité des contre-performances sur la scène africaine relance le débat sur l’efficacité réelle de sa méthode. Considéré comme rigide et exigeant, le style Julien Chevalier semble aujourd’hui atteindre ses limites, du moins sur le plan continental.

Pourtant, en interne, certains joueurs défendent ardemment le système du coach. « La méthode du coach est très difficile mais utile. Difficile car basée sur l’aspect athlétique et des séances qui durent… Cela ne date pas de maintenant. Je l’ai connu plus jeune à l’Académie MimoSifcom. Il me disait que j’étais bon techniquement mais que je ne faisais pas assez de courses. Une fois sa méthode assimilée, ça vous aide énormément. Aujourd’hui, je sens un changement à mon niveau. J’arrive à répéter les efforts au cours d’un match… », explique le milieu de terrain Diarrassouba Salifou.

Julien Chevalier a indéniablement façonné l’ASEC Mimosas à son image, en instaurant une rigueur tactique et physique rare sur le continent. Mais face à la montée en puissance de clubs mieux armés et plus flexibles dans leur approche, sa méthode peut-elle encore suffire ? Ou faut-il, pour l’ASEC, penser à un nouveau souffle pour briser enfin ce plafond de verre continental ?

Noah Djédjé

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